La meilleure façon d’acheter vos billets de train via NSB c’est à l’aide des Minipris. Ils commencent à 249NOK (30€) pour les longs trajets, mais doivent être achetés très longtemps à l’avance (au moins 1 mois et jusqu’à 3 mois avant)
Les distances étant rapidement énorme, le train est un bon moyen pour admirer la grande beauté des paysages norvégiens, calmement assis dans le confort, grande classe, des trains des lignes desservies par la compagnie NSB.
Ligne Oslo – Bergen: la plus populaire
Dans cet article, nous traitons de nos expériences de la ligne Nord-Sud entre Oslo et Bodø. Cependant, il est important de mentionner que la ligne Est-Ouest, entre Oslo et Bergen, reste la plus populaire et également la plus frappante au niveau paysage. Elle offre aux passagers une vue impressionnante tant par la hauteur de ses plateaux dans le Hardangervidda que par la diversité de ses attraits naturels et ses innombrables tunnels (soi-disant creusés à la main). Comptez environ sept heures pour vous rendre d’Oslo à Bergen. On l’a adoré en été, mais à ce qu’on dit, elle est encore plus exceptionnelle en hiver. Pour les voyageurs branchés, sachez qu’il y a le WiFi à bord de presque toutes les lignes de la compagnie.
Notre destination finale se nomme Utskarpen dans le Nørdland. Petit village perdu au milieu de nulle part, tout le monde s’interrogeait sur notre envie daller là-bas, dans un endroit pareil. Rien à faire, nous disait-on, il y a seulement des montagnes, des fjords et du froid. Pour moi, ça me va…!
Le but ultime de cette destination est notre échange d’un mois organisé dans un café local qui prépare sa grande ouverture. Du coup, la meilleure option côté prix, confort, rapidité et vue impressionnante pour s’y rendre est, sans équivoque, le train. Réservés deux mois à l’avance, nous avons eu nos billets à un très bon prix; 30€ pour 14 heures de train, c’est une bonne affaire. D’abord de Oslo à Trondheim, puis changement de wagon jusqu’à destination finale de Mo I Rana, où nos hôtes Silje et Nicholai nous attendent demain matin.
Petit problème lors de notre réservation, nous avons acheté des billets qui sans s’en apercevoir sont situés dans deux wagons séparés. Du coup, arrivés à bord, on constate que le billet d’Alizé est en « première classe » et que mon billet est en classe économique. La différence de confort entre les deux classes est assez frappante. Sans hésiter, on demande au contrôleur si on peut être assis ensemble, bien sûr, en première classe. Un peu dérangé par la situation au départ, il cède finalement à notre demande et nous valide le changement.
Il ne faut pas hésiter à demander un rehaussement lors de nos déplacements en voyage, on n’a rien à perdre. C’est tout de même bizarre que les billets d’Alizé, pourtant payé au prix de la classe économique (Minipris), donnent droit à la première classe. Mais bon, on ne chialera (critiquera) pas!
Ce premier train est de nouveau tout droit sorti du passé. En wagon couchette, on a droit à un large siège inclinable et de petits rideaux nous permettant de nous isoler de nos voisins. Grande classe, on reçoit même un petit oreiller gonflable, une couverture et un masque pour les yeux afin de s’endormir tout en douceur. On doit se forcer pour dormir si on ne veut pas être complètement déphasé demain matin, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. La lumière constante du soleil de minuit devient de plus en plus présente et divertissante à force d’avancer vers le Nord.
Passion de voyage: le train
Je ne sais pas pour vous, mais nous on trip sur les trajets en train. Le train ça a quelques choses de glamour, d’emballant et de rustique. Le train ça sonne aventure, ça sonne vieux films américains où la jolie fille fait de grands signes d’adieux accrochée, suspendue à la rambarde, puis qui disparait tranquillement au loin dans la fumée. Avec une musique en trame de fond, c’est tout simplement magique. Le train pour nous reste un genre d’endroit poétique où tout devient possible.
Ajouter par-dessus tout ça, le soleil de minuit et vous êtes bon pour une insomnie certaine. Du moins, c’est mon cas. La vue complètement magnifique de la mer, de la neige et du sauvage à l’état brut, bercé par cette douce lumière tamisée, quasi sur-réel, m’empêche littéralement de fermer l’oeil. Je ne veux pas rater mes premiers moments avec le soleil de minuit.
Il est 23h et j’aperçois toujours au loin la lueur du jour, qui frôle et chatouille les courbes de la mer du Nord. La proximité des montagnes enneigés, des fjords abruptes et de petites cabanes rouges, perdues au milieu de nulle part, me donnent un regain d’énergie qui m’empêche de tomber sous le charme de Morphée. Mes idées se perdent à travers le rythme du paysage. Je ne rêve pas, mais c’est tout comme. Je me laisse bercer dans ce havre de paix. Dans ce genre de moment rare, qui en voyage, permet à l’esprit de divaguer au gré de sa rétine. Le train s’arrête quelques instants, j’en profite pour prendre une bouffée d’air frais à l’extérieur. (inspiration)
La suite des aventures,
avec l’échange de service du Nørdland,
le moyen le plus économique de découvrir la Norvège
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