• Lushoto, walking massaï
  • Irente Farm, camping site
  • Coucher de soleil sur les montagnes
  • Au détour de la balade, nous avons rencontré un caméléon
  • Notre gentil guide qui nous attend
  • Le signe de la paix
  • nature verdoyante
  • Notre guide dans sa couverture Massaï
  • Pause pic nic en haut des montagnes d'Usambara
  • Paysage de Lushoto
  • Au détour d'un chemin, terre rouge et conifers.
  • Muller Mountain Lodge
  • Balade à la découverte d'une cascade.
  • Village de Lushoto perché sur la coline.
Bon à savoir...

Pour les amateurs de grandes randonnées, il est possible de partir en treck pour plusieurs jours de Lushoto à Mtae.

Pour les plus petites balades, l’association Mambo Foot Print propose différentes alternatives.

notre choix musical
pour cet article
http://8tracks.com/chnsn/african-dream/player_v3_universal

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On avait envie de partir à la découverte d’une autre Tanzanie que celle vendue dans les catalogues de voyages.

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LES EXTRAORDINAIRES SAFARIS ET LES PLAGES PARADISIAQUES DE ZANZIBAR CE SERA POUR UNE AUTRE FOIS, AUJOURD’HUI ON PART À L’ARRACHE À LUSHOTO. 

Direction les montagnes de Lushoto, connu pour être la petite suisse de la Tanzanie. Le climat y est supposément frais et la flore est beaucoup plus diversifiée, constituée de pins et autres conifères étranges au paysage africain. Ça va nous changer de la métropole aride.

Le ticket de bus

Le simple fait d’acheter le ticket de bus c’est déjà toute une aventure. Il faut se rendre jusqu’à la gare de bus principale en dala dala (bus local) dans la banlieue extérieure d’Ubungo à Dar es Salaam. Arrivés là, on est assaillis de tous bords, tous côtés par une horde de rabatteurs qui veulent tous nous emmener vers leur boutique. «Muzungu, muzungu! Come with me.».

 

Guidés ou plutôt pressés d’une boutique à une autre, le choix, les prix et la qualité varient quasi du kit au double. On ne se lassera jamais de ce va-et-vient purement africain. Après une vingtaine de minutes à ne plus savoir où mener de la tête, on choisit finalement une compagnie qui semble mieux à ce que dit leur superbe brochure vintage année 1984.

 

On ne prend pas de risque aujourd’hui. On opte pour la compagnie pour touristes, Kilimanjaro Express. Apparemment la meilleure compagnie de bus sur la ligne Dar es Salaam vers Arusha. Air conditionné, petite boisson à bord, siège confortable, etc. Parfait, on demande à notre cher rabatteur de nous montrer l’endroit d’où partira le bus demain matin. À ce qu’on dit, dans la gare, le matin, c’est le bordel pour trouver son bus. Mieux vaut demander la veille. Avec des gestes très clairs et précis (tout juste s’il ne nous fait pas un grand « x » sur le sol), on est maintenant rassurés et on repart pour le centre-ville.  

Départ pour le Lushoto

Le jour dit, la première partie du trajet se passe comme prévu. Par contre, le changement de bus aux abords des montagnes d’Usambara est assez différent. Bienvenue dans un bus local, encabanée sous nos sacs et secoués par une route sinueuse à travers des collines qui deviennent très rapidement des montagnes. Notre chauffeur, comme tout bon conducteur Tanzanien, a l’air très sûr de lui et confiant de ses performances routières. Il prend les tournants en épingle à une vitesse étonnante, sachant qu’on est à un cheveux de tomber de la falaise. On arrivera finalement sain et sauf. À la sortie du bus, on repère un taxi-jeep pour la dernière ligne droit de ce périlleux trajet. Il nous amène à notre hôtel-gîte: Irente Farm. Petit havre de bonheur, c’est en réalité une fermette tenue par une vieille dame allemande. Elle propose quelques chambres et y produit du fromage, du pain et des confitures. Sachant que ces produits sont des denrées très rares en Tanzanie, on a les pupilles qui se dilatent et surtout les papilles qui salivent juste à voir l’étendue des produits frais. On peut même y acheter un panier pique-nique avant de partir en randonnée pour le lendemain. On est finalement arrivé au paradis!  

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De surprises en surprises…

Avec tous nos sens en extases, on y déguste un excellent souper. On redécouvre les saveurs et l’orgie culinaire fait un bien fou au moral. Le festin se termine par un café provenant de la région, fort à souhait, servis avec petites biscottes maison. Le tout, boucle la boucle de ce moment euphorique. Mais avant d’aller dormir, notre hôte nous conseille une petite marche pour aller admirer le légendaire couché de soleil sur les hauteurs des montagnes d’Usambara. C’est simple vous verrez, toujours tout droit! J’adore ce genre d’indication.

Finalement, les quelques pas se transforment en quelques dizaines de minutes. On ne croise personne sur notre chemin. C’est vraiment à se demander si on sera capable de se repérer seul en montagne.  Jusqu’à ce qu’on croise une jolie petite fille, qui nous aborde une fleur à la main. Sans dire un mot, elle me demande de m’abaisser pour y glisser sa petite fleur dans mes cheveux. Trop mignon! Max, on la prend avec nous?  À peine la gentillesse terminée, elle nous tend la main. Directe, sans préliminaire! Elle passe droit au but. Ici, les fleurs dans les cheveux, ça se paye ma chère. Bon allez, elle est mignonne. On en profite pour lui demander si on est toujours sur le bon chemin. Toujours tout droit. Bon! Quelques minutes plus tard, on arrive enfin dans un petit village. Des jeunes y jouent au football (soccer) au centre de la place. Quelqu’un nous aperçoit; les blancs sont dans la place! Des petits gamins viennent à notre rescousse pour nous indiquer le chemin. Need a guide for the viewpoint? Me best guide! On n’est pas encore arrivées? C’était supposé être une petite balade. Mais avant de s’engager plus loin dans la conversation, Max aperçoit un immense panneau indiquant: point de vue ici avec une grosse flèche de trois (3) mètres. Les cons! Allez merci messieurs, on va pouvoir se débrouiller je crois.   

 

Le contraste du paysage

Ça valait l’effort! Le point de vue est tout simplement fantastique. Les arbres immenses, la végétation luxuriante, le soleil qui se couche au loin, l’immensité des montagnes et l’air frais nous changent totalement de la cacophonie de la grande ville. C’est magnifique. La terre, d’un rouge foncé et puissant, fait un contraste surprenant avec les collines verdoyantes. On aperçoit même au loin la savane qui se confond tout doucement avec l’horizon.

Tous les gamins du coin viennent à notre rencontre pour savoir si on a besoin d’un guide. Un peu confus, on comprend après un certain temps que ce n’est pas pour nous montrer le point de vue qu’ils sont là. Ils veulent nous guider à travers les nombreuses randonnées qui sont à faire dans la région. Malgré toute leur gentillesse, on refuse les offres poliment, tout est déjà organisé par le gîte pour demain. On ne tardera pas, la clarté ne sera pas avec nous pour longtemps. Dernier coup d’oeil et puis on reprend la route.

Sur le chemin du retour, surprise! Une autre petite gamine avec le même genre fleur à la main nous aborde. C’est bon, on a compris l’astuce. Non merci! On ne sait pas trop si elle a compris notre refus ou si elle est tout simplement tenace, mais elle ne nous lâche pas d’une semelle. Elle veut de l’argent. Par toutes les techniques d’une petite fille mignonne, elle tente de nous convaincre. Elle est bonne! À force de recevoir constamment de l’argent, ça devient quasi bizarre ou insultant pour eux si un touriste ne donne rien. On a le coeur déchiré, mais bon, finalement elle rebrousse chemin. 

Donner ou ne pas donner, tel est la question…

En Tanzanie, donner des crayons, des pièces de monnaies où autres babioles aux gens dans la rue, c’est la norme pour faire taire ses démons intérieurs. Après plusieurs discussions avec des expatriés et des locaux de tous les domaines ainsi que plusieurs de nos expériences personnelles, on ose ici faire une petite mention.

 

À vrai dire, parfois, le touriste ambitionne un peu trop sur la libre offrande. Au Lushoto surtout, car il n’y a pas de famine ici. Ce n’est pas comme ce que l’on voit à la télévision. La pauvreté y est certes, mais personne ne meure de faim. Il y a de l’espace, du boulot, de l’eau et à manger pour tout le monde. À ce qu’on nous a raconté, les locaux, surtout les enfants, car ils sont plus mignons, ont commencé à quêter depuis qu’on leur donne des choses.

 

Depuis l’ouverture de la région au tourisme, l’association homme blanc = petite gâterie, s’est fait très rapidement. Sans vouloir lancer un énorme débat, on trouve tout de même important de parler de la nécessité ou non de donner.

Est-ce que vous donnez en voyage? 

 

Chez soi, est-ce qu’on donne à tous les mendiants? Non, mais oui en Afrique, c’est la misère! En fait, oui et non, ça dépend de votre point de vue. Il y a des besoins, mais beaucoup plus au niveau des infrastructures, des organismes, qui eux, comprennent la réalité locale. À vrai dire, la solution n’est surtout pas dans un geste singulier de donner sa mitraille aux premiers locaux qui passent. Ceux qui en ont vraiment de besoin, ils n’oseront jamais s’approcher d’un touriste. C’est la triste histoire de l’aide humanitaire africaine. L’intention est bonne, mais la logistique sur place reste parfois assez aberrante.

 

Montagnes Lushoto

Randonnées, montées et marche à pied

Le lendemain matin, sur les bons conseils de la propriétaire, on part en randonnée pour la journée avec un guide local. Issue d’une éducation dans la métropole, il fait un retour dans son patelin natal. On en profite pour lui parler de notre histoire de la veille avec nos petites filles sympathiques. Il nous assure que c’est nouveau et choquant même pour lui. L’aspect lucratif entraine même quelques personnes à devenir mendiant à temps plein. Mais malgré tout, les gens ici sont forts aimables. Ce n’est qu’une faible minorité.

Il nous emmène à travers des petits villages et de la végétation abondante. Sur le chemin, on constate une panoplie de petits chantiers de construction. Il nous explique qu’ici, chaque père de famille construisent leur maison eux-mêmes, c’est la tradition. Avec les connaissances d’un bord et le style familial de l’autre, chacun se prête au jeu avec parfois plus ou moins de succès. Ça reste tout de même assez poétique de considérer que chacun abrite et protège les siens dans une maison qu’il a érigée lui-même.

Quelques heures plus tard, après jungle, rivières et chemins de terres, on arrive en haut d’un sommet. La vue est encore une fois très impressionnante. On voit le tour d’horizon complet de la région et on en profite pour déguster notre pique-nique de touriste! Un pur délice pour les yeux, pour le ventre et pour l’âme.  La balade n’aura durée que quelques heures, mais le repos, malgré l’effort physique, tombe pile poil au bon moment. De retour dans notre petite chambre, on en profite pour poursuivre la relaxation sur le rythme d’un bon livre et du silence complet. Le contraste avec notre vie de ville est remarquable. On en oubli même qu’on est en Tanzanie. Demain, prochaine escale, Muller’s Mountain Lodge.

Après avoir regardé nos options, on décide de faire les 15km pour y parvenir à pied. Ce sera notre randonnée de la journée. De l’autre côté de la vallée, rendu à destination, on s’étonne des lieux de notre hébergement. L’établissement détonne complètement avec l’image que l’on se fait de l’Afrique. Sur des collines, à la pelouse d’un vert éclatant, se dresse une vieille propriété familiale de style manoir anglais. On y sert même le thé sur les coups de 16h. Coquet à souhait, il y a un balcon agréable pour profiter de la farniente. À l’intérieur, on y trouve un guide des randonnées possibles à faire dans les alentours. Pas de carte réelle, mais des descriptions plus ou moins détaillées. On feuillette, on se relaxe et on s’oriente vers une rivière à découvrir. Les montées ce sera pour une autre fois. 

Entrecoupé de repos, de randonnées, de repas délicieux et de gens sympathiques, nous nous émerveillons de cette autre Tanzanie riche de paysages et de grand air. Pour tous ceux qui désirent réellement s’évader pour un week-end, le Lushoto c’est un immanquable! Remplit d’énergie, nous sommes retournés à Dar es Salaam le coeur léger et prêt pour d’autres aventures.

Parfois il faut prendre le temps de se faire plaisir et de profiter du temps qui passe. 

 

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Les bonnes adresses

Irente Farm

Guest house | 60 000Tsh | ♥♥♥
T: +255 788 503 002 |  irentebiodiversityreserve.org

Petit déjeuner tout simplement délicieux. La dame des lieux peut vous organiser des randonnées avec une association de guide locaux aidant au développement de la région.

Mullers lodge

Guest house | 54 000Tsh | ♥♥♥♥
T: +255 782 315 666 | mullersmountainlodge.co.tz

Accueil chaleureux, service au petit soins. Ils ont une panoplie de jeux de société pour animer vos fins de soirée.

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