• Journée photo à Bx dans le métro direction Stockel
  • La célèbre fleur de lys du drapeau québécois.
  • Trip à Percé en Gaspésie
  • Attaque de Maringouins (moustiques) en Norvège
  • Saut classique en haut du Preikestolen, Norvège
  • La vie est belle avec un Québécois. Oktoberfest, Munich, Allemagne
  • Petit Week-End en trek dans les fjords de Utskarpen, Norvège
Bon à savoir...

Si un québécois vous dit qu’il vient du Québec ou qu’il habite au Québec, cela signifie qu’il habite dans la province de Québec. Si toutefois, il vous répond qu’il est de Québec ou qu’il habite à Québec, c’est qu’il réside dans la ville de Québec. 

Liens intéressants
notre choix musical
pour cet article
http://8tracks.com/chinookwinds/impure-laine/player_v3_universal

En entrant votre adresse email ci-haut, vous recevrez une fois par mois (en moyenne) notre newsletter avec du contenu inédit au site Web.

Vous confirmez avoir pris connaissance de la Politique de Confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment à l’aide des liens de désinscription au bas des courriels qui vous seront envoyés ou en nous contactant à info@detourlocal.com

NOS AVENTURES EN LIVE
VIA FACEBOOK
LIKE NOTRE FAN PAGE
   Confusion linguistique, engueulades et fous rires, la vie est belle avec un québécois.

 

Parfois je m’énerve, parfois je le reprends, mais au final ça me fait craquer.

Le québécois c’est comme un patois ancien qui est toujours d’actualité. Ces mots que nous n’utilisons plus depuis longtemps me réjouissent. Ces expressions farfelues et ces gros mots avec une connotation à l’église catholique agrémentent fortement nos discussions. 
«Ça coute juste 5 piasses»  «On y vas-tu en char ?»  «Criss que c’est beau st’affaire là.»

Certaines de ces expressions ou mots sont encore utilisés chez nous, mais par la génération de nos grands-parents.
«Prends ton chandail et mets tes souliers.» 

Les sacres sonnent comme une douce mélodie à mes oreilles et me font éclater de rire, malgré leur connotation négative au Québec. Quand Max se fait mal, il les enchaîne à une vitesse fulgurante.
«Tabarnak, criss de calisse d’osti de saint ciboire que ça fait mal…!»

 

Le Franglais ou frenglish

Pour ajouter à cette musicalité sonore, il y a également l’omniprésence de  la langue de Shakespeare américanisé. Parfois il traduit simplement de l’anglais au français, parfois il utilise une variante franglaise ou parfois c’est à ne rien y comprendre. Il n’y a tout simplement pas de logique et après de longues discussions sur le sujet, il n’y en a pas plus en Europe d’ailleurs. Nous utilisons le mot «parking» quand ils utilisent «stationnement». Par contre, ils disent des «wippers» quand on dit «essuie glace». À vrai dire, la plupart des mots concernant la voiture sont utilisés en anglais au Québec. Les «breaks» pour les freins, le «windshield»pour le «par brise», la «clutch» pour l’embrayage, «stâler» pour tomber en panne ou caler un moteur, «spare» pour une roue de secours et j’en passe.

Mais la plus belle trouvaille reste encore le «break à bras» qui se dit en Europe «frein à main». Savant mélange d’anglais et de français. On ne sait pas du tout d’où il sort, car en anglais c’est un «hand break».

 

Rencontrer un québécois

En général, lorsque vous rencontrez un québécois, vous serez amusés par les expressions les plus connues et répandues, dont les «ma blonde» (copine),  «mon chum» (copain) et «mes gosses» (nom vulgaire pour testicule). Ce sont les premières expressions dont tout le monde rigole. Mais il ne faut pas oublier que pour un québécois il ne fait pas froid, « il fait frette », il ne fait pas du shopping, il «magasine» ou fait son «magasinage». Il ne vient pas d’ici, mais plutôt «d’icitte», il n’est pas en colère contre les putains de moustiques, mais plutôt «en criss contre les ostis de maringouins» et ne vous laissez pas surprendre lorsqu’il vous dit qu’il trouve ça «kétaine» (démodée, kitch).

Mais surtout, lorsque vous rencontrez un québécois pour la première fois, il faut éviter de parler de Céline (spécialement avec un garçon), car il risque de réagir bizarrement. Optez plutôt pour une tentative personnelle d’utilisation de ses jurons, là vous êtes partis pour une bonne demi-heure d’exercices phonétiques dont il sera fier de vous dévoiler les subtilités. Le Québécois est particulièrement fier de ses sacres, croyez-moi. 

 

La traduction des titres de films nous rend parfois confus

On peut bien rire de leurs expressions, mais côté film, ça se complique un peu plus. D’où sort-on ces drôles de traductions ? Comme on dit là-bas, « Voyons dont» ! Au Québec, on peut au moins dire qu’ils sont rigoureux. Tous les titres de films sont traduits en français. Par exemple, le film Pulp Fiction (en Europe) a été traduit logiquement au Québec par «Fiction Pulpeuse» ou encore Vanilla Sky se traduit par «Un ciel couleur vanille». Ne riez pas trop vite, on a aussi nos aberrations purement Européenne. Le film The Hangover en anglais a été traduit en Europe par un autre titre en anglais : «Very Bad Trip» alors qu’au Québec ils ont simplement traduit le titre original : «Lendemain De Veille». Au final, pour choisir un film, c’est plus facile d’utiliser le nom original anglais, sinon vous êtes partis pour une longue discussion. 

 

« C’est l’fun »

Parler avec un Québécois, c’est pas toujours facile la première fois, mais on s’y habitue très rapidement. C’est rempli de saveurs et ça rend toujours de bonne humeur.

 

    • Les québécois aiment le pluriel. Quand Max parle de chez lui au Canada, il dira: «Chez NOUS au Canada»
      Chez nous ? Je ne viens pas du Canada moi. Tu veux dire « chez TOI ?»
    • Ils aiment aussi le féminin : UNE job, UNE bus, UNE sandwich et puis parfois c’est le masculin qui l’emporte comme UN île.
    • L’utilisation des verbes est aussi sujet à confusion.
      • «T’as tu bien barré la porte ?» (fermer la porte).
      • «Serres tes affaires» (ranger).
      • «J’ai pogné une grippe» (attraper un rhume).
    • Et puis il y a toutes ces expressions qui m’enchantent et que je commence même, tout doucement, à utiliser moi aussi :
      • «Pas de trouble» (pas de problème)
      • «Présentement»(actuellement).

 

Bref, parler avec un québécois c’est très divertissant. Faites-en l’expérience dès aujourd’hui

 

Cet article t'a plu?

ABONNE-TOI


& reçois chaque mois les nouveaux articles, des updates de voyage, du contenu inédit etc...

En entrant votre adresse email ci-haut, vous recevrez une fois par mois (en moyenne) notre newsletter avec du contenu inédit au site Web.

Vous confirmez avoir pris connaissance de la Politique de Confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment à l’aide des liens de désinscription au bas des courriels qui vous seront envoyés ou en nous contactant à info@detourlocal.com

contenu similaire qui pourrait t'intéresser...

Pour les commentaires, veuillez passer votre doigt/souris ici...