Quand on a le goût d’un bon repas d’hiver, rien de tel que d’une bonne tartiflette. Pommes de terre, lardons, oignons, crème et bien sûr le reblochon. Découvrez une recette simple et facile (ci-dessous, colonne de droite ↓) pour profiter de tous ces bons plaisirs montagnards.
Rien de tel que de passer un hiver dans les alpes savoyardes pour y profiter du savoir-faire culinaire français. Voici un petit aperçu savoureux de notre saison dans les montagnes savoyardes.
Attention! Cet article ouvre l’appétit, vous serez prévenu…
Quand les montagnes sont recouvertes de neige et que la température avoisine les 0° on a envie de manger quelque chose de chaud, de goûteux, de réconfortant et de bien dégoulinant. Ce soir, ce sera une bonne fondue au fromage accompagné de vin blanc, un classique mais c’est tellement bon. Et le comble du classique, c’est quand on la déguste dans un petit chalet tout décoré de bois avec un feu ouvert. J’ai l’impression d’être une vraie montagnarde. Un vrai régale. À la fin du repas, sur les conseils du serveur, quand il ne reste qu’un petit peu de fromage dans le caquelon et pour éviter que le fromage ne brûle et ne colle pas au fond, on y met un jaune d’oeuf, du kirch et tout le reste de pain, avant de bien mélanger l’ensemble et de déguster. C’est une technique géniale pour remplir avec classe notre peu d’appétit restant.
La Haute Savoie c’est aussi LE diot au vin blanc. Cette grosse saucisse artisanale a un goût d’autrefois. Bien robuste, délicieuse et généreuse, elle est généralement accompagnée de ses acolytes, les crozets (petites pâtes délicieuses de formes carrés). Le tout apprêté sous forme de gratin ou en tartiflette. C’est une cuisine franche, rustique et tout simplement délicieuse.
Et qui dit fondue, dit raclette, mais pas une raclette comme on en mange chez moi en Belgique, avec une pierrade au-dessus. Non, ici mesdames et messieurs, on mange de la vraie raclette, qui se racle. On prend un demi-fromage de quelques kilos, on l’embroche sous un élément chauffant, on patiente pour qu’il fonde légèrement et on racle. Accompagné de pomme de terre et de charcuterie c’est un doux festin festif.
Et que dire de la fameuse tartiflette. Pommes de terre, lardons, oignons, crème et bien sûr le reblochon. Mmh le fromage bien fondant qui gratine au four. C’est la version cochonne de la lasagne. Rien que du gras, rien que du bon, laissez-vos papilles s’amuser et détacher votre ceinture.
On a également eu l’occasion de gouter, à maintes reprises, à un nombre faramineux de petites douceurs, grâce à mon boulot dans une chocolaterie pâtisserie.
◗ La galette des Rois de chez Morand me fait encore saliver. Tiède, moelleuse et tendrement beurrée, on comprend bien que cette galette est faite avec amour.
◗ Les bugnes sont une spécialité savoyarde. Tendre petit beignet avec une légère saveur d’orange, ils se mangent sans fin, pendant la période du carnaval (vacances scolaires d’hiver en Europe).
◗ Les incontournables macarons, ils sont tendances avec leur coque croquante remplie de confiture ou de crème au beurre parfumé.
◗ Ma grande découverte, le Paris-Brest. Semblable à un éclair au chocolat, c’est un délicieux mélange de pâte à choux, mais remplacée à l’intérieur par une crème au beurre praliné.
◗ Et que dire du chocolat! Monsieur Morand peaufine secrètement un mélange parfait des meilleurs cacaos dénichés à travers le monde, pour nous offrir un orgasme de parfums, de goûts et de saveurs qui font voyager nos papilles. La fusion entre la délicatesse de ses accompagnements, tant fruités que salées et la force de son chocolat, se déguste lentement, les yeux fermés, afin de se concentrer sur l’événement principal.
Après cinq mois passés à déguster tant de bonnes choses, on pourrait croire facilement à une certaine accumulation de kilos. Mais c’est sans compter les nombreuses randonnées et les journées de ski bien remplies dans la grosse poudreuse qui nous on permit de rester beau et sportif.
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