• Notre vieille voisine matinale à côté de notre casa particular
  • Notre quartier dans le centre-ville de la Havane
  • Vue à partir du Maleçon où l'on êut apercevoir le Capitole au loin
  • Rue grandiose du Havana Vieja
  • Cohiba, le cigar de Fidel
  • Notre chauffeur de taxi sympathique et très bavard
  • Les voitures et la Havane, une longue histoire d'amour
  • Les taxis vintages de Cuba
  • Le quartier de Dragones, le quartier chinois de La Havane
  • Le mojito fait avec du rhum Havana Club, la boisson nationale de Cuba
  • Notre quartier typique de Habana Vieja
  • Une fin de soirée dans les rues animées près de notre casa particular à Cuba
  • Le Maleçon de la Havane à Cuba à la tombée de la nuit
Yank tank ou las maquinas

On compte près de 60 000 vieux classic cars à Cuba. De vieilles grosses bagnoles américaines des années ’50, tel Ford, Chevrolet et Dodge rappellent un temps ancien avant l’embargo économique des États-Unis en 1962. 

Les pièces n’étant plus disponibles à Cuba depuis, les Cubains usent de leur débrouillardise certaine pour maintenir le «bon état» de ces vieux bolides. 

Les immanquables de Cuba
  • Viñales et ses plantations de café
  • Trinidad et ses rythmes enivrants
  • Havane, la métropole animée
  • Cienfuegos, la perle du sud
  • Santiago, la poète de l'histoire
notre choix musical
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La Havane, métropole grouillante au long bord de mer

 

Découverte alternative en dehors des tous-inclus

On voulait visiter Cuba, sans rien trop préparer. En fait, on ne savait pas où on allait dormir ni ce qu’il y avait vraiment à y faire. On voulait simplement se laisser guider par son rythme enivrant.

Arrivés à l’aéroport de la Havane en soirée, on a sympathisé avec un couple de Français qui était dans le même avion que nous. Ils nous ont vite proposé de partager un taxi (35$ !! Pour rejoindre la ville). En plus, ils connaissaient un bon plan où l’on pourrait loger, au même endroit qu’eux. Le taxi trouvé et le prix «négocié», on part en direction du Havana Vieja, la vieille ville de la capitale cubaine.

Il fait nuit, mais l’odeur de la chaleur du jour est encore fort présente. Le taxi grince à chaque tournant, le taxi man met un classique des Buena Vista Social Club, le tempo est bien vite installé. On va enfin pouvoir découvrir cette ville dont on a temps entendu parler.

La Havane et ses cigares, son rhum, sa salsa et sa musique

  

Notre expérience en casa particular

Arrivés à destination, on débarque dans une vieille ruelle aux vieilles maisons toutes en hauteur. Une grande porte et plusieurs sonnettes installées une par-dessus l’autre nous font comprendre qu’il y a surement plusieurs propriétaires qui y offrent le service de casa particular.

Paula accueille nos amis français, qui avaient réservé par internet grâce à une référence dans un guide touristique. « Aucun problème pour vous » –nous dit-elle, en partant toquer chez son voisin, Oscar, afin de le réveiller de sa sieste d’après-midi. Il pourra certainement nous loger selon elle. L’appartement de Paula est magnifique, les plafonds sont très hauts et il y a un jardin intérieur. La proximité avec l’extérieur donne un cachet unique au lieu. Des plantes grimpantes couvrent les murs et le mobilier est en accord avec la déco un peu fanée, mais qu’on pourrait qualifier de vintage.

Comme promis, il y a bel et bien de la place chez le voisin Oscar à l’étage du haut. Tout autant tiré d’un temps ancien, l’appartement d’Oscar devint rapidement notre nouvelle maison pour les jours qui suivirent. Vue imprenable sur le quartier, chaise berçante faites de bois travaillé, petite radio qui semble marcher en continu toute la journée et vieux parquet assortis aux murs couleurs pastels, rien de mieux pour se mettre dans l’ambiance 100% cubaine. Parfait, on dépose nos affaires, on se rafraichit et on donne rendez-vous à nos nouveaux amis pour aller manger un bout et boire quelques mojitos de début de soirée.

Loger chez l’habitant à Cuba via les Casas Particulares

Comme en chambre d’hôte, on peut loger chez l’habitant à Cuba, avec le petit-déjeuner inclus. Le gouvernement autorise maintenant ses habitants à loger les touristes dans leur maison. Tout est bien sûr déclaré en bonne et due forme. Cette autre façon de séjourner en voyage offre une très belle alternative à petits prix comparée aux grands hôtels du pays. 

 

Entre 15 et 30 CUC (la monnaie pour touristes de Cuba) par nuit pour une chambre double avec salle de bain privée. Le petit-déjeuner tant qu’à lui, tourne aux alentours de 4 CUC par personne. Pour information, 1 CUC donne 1$ US, soit 0,78€.

 

 

Comment trouver sa casa particular à Cuba ?

Les maisons offrant des chambres en location sont reconnaissables par un sigle bleu en forme d’ancre accroché au-dessus de leur porte. On a aussi entendu que si le sigle est rouge, celle-ci est destinée à un public exclusivement local et peut donc être loué à l’heure, si vous voyez ce qu’on veut dire.

 

Avec un accès encore très limité à internet, les Cubains qui offrent des chambres aux touristes se font plus souvent qu’autrement connaître grâce au bouche à oreille. Entre amis voyageurs ou par des rencontres de parcours, les propriétaires des casas particulares connaissent pleins d’autres casas dans les villes avoisinantes et peuvent s’occuper de faire la réservation pour vous. Leurs conseils et recommandations nous ont été très utiles et à la hauteur de nos attentes.

 

Faire changer de l’argent local, les pesos cubanos

À deux pas de notre nouveau chez nous, on découvre la plaza vieja. L’architecture coloniale est époustouflante. Des enfants jouent encore au football et les terrasses sont pleines. Il y a très peu de voitures qui s’aventurent dans ce dédale de ruelles. On s’y balade librement. On se laisse emporter par le flot de gens qui nous entraine vers la calle Obispo et tout doucement vers le Maleçon, ce long trottoir qui longe la mer.

Nous repérons rapidement un petit comptoir qui ne paie pas de mine, au bord de la rue. Les locaux semblent y faire la file pour y acheter un petit quelque chose à manger. Si l’endroit est populaire auprès des locaux, c’est que ça doit être bon ! Mais pour ce genre de restaurant rapide, les montants de la nourriture sont si dérisoires qu’ils ne se paient qu’en monnaie locale. Malheureusement, nous n’avons que des CUC, la monnaie des touristes, beaucoup trop forte pour ce genre de fringale.

No hay ningún problema

Aucun problème, nous dit la serveuse

Ils préfèrent de loin avoir de l’argent à touristes, ayant une beaucoup plus grande valeur. Hop hop en deux secondes, on se retrouve tous avec une belle petite pizza au ketchup, qui nous a couté 10 centimes de dollars et une somme faramineuse d’argent local. Pour couronner le tout, l’échoppe d’à côté vend de l’alcool et des sodas. Pas besoin d’y penser à deux fois, les garçons achètent du rhum et du coca, un classique, pour accompagner notre repas de luxe à déguster sur les abords du Maleçon, histoire de se mettre dans l’ambiance et de commencer notre séjour avec classe et distinction.

La double monnaie : seulement à Cuba

La majorité des Cubains sont payés en pesos cubanos, exceptés ceux qui travaillent dans le tourisme et qui sont donc en contact avec les CUC. Il faut savoir qu’un pesos convertible (CUC) vaut 24 pesos cubains (en 2014). Beaucoup de produits d’exportation ne peuvent cependant être achetés qu’en CUC, tels l’alcool, la bière et autres produits de luxe, qui deviennent, par le fait même, beaucoup moins accessible aux locaux.

 

La double monnaie apporte donc une forte inégalité entre les salaires. Pour mieux mettre en perspective, il faut savoir qu’un médecin gagne environ 60 CUC par mois. À comparaison égale, un clochard mendiant qui reçoit des touristes seulement 2 CUC par jour, en ne faisant quasi-rien, vit donc avec le même salaire qu’un médecin. On comprend donc la forte popularité à mendier tout et n’importe quoi aux touristes qui passent. On nous a informés que la fin de cette double monnaie approche. Cela risque de rétablir ce grand écart entre la fonction publique et celle qui touche de près ou de loin, le tourisme. 

 

Petite arnaque entre amis : bienvenue à la Havane

La bouteille terminée, nous décidons de doucement rentrer dans nos appartements. Si ce n’était ce couple de Cubains qui marche devant nous, la soirée aurait été un vrai succès. Mais en nous entendant parler français, ils se sont retournés subtilement pour nous faire la conversation dans un français simple, mais très amicale. Leur intention était simple, il fallait aller boire un dernier verre et danser un petit brin de salsa pour clore cette première soirée en beauté. Ici, à la Havane, c’est comme ça. Il faut s’adapter, les soirées ne se terminent jamais.

Allez ! Pourquoi pas… 

Malheureusement pour nous, ce gentil couple n’était pas bien intentionné. Il n’en voulait en réalité qu’à notre argent. Après coup, ça semble évident, mais bon, après une bonne soirée sans restriction, le jugement était bien loin dans notre liste de priorités. En fait, notre couple sympathique était de mèche avec le barman du bar qu’ils nous ont naïvement fortement suggéré. Ce dernier nous a chargé un prix plus qu’exorbitant pour les boissons, en plus de vouloir nous vendre des cigares à prix imbattables, des places pour le concert de Buena Vista Social Club, nous faire acheter du lait pour leur enfant et j’en passe.

Et oui! Lorsqu’on vient d’arriver à la Havane, on peut quasi lire « proies faciles » sur notre front. On le saura pour la suite du séjour. On a rapidement su que si un Cubain vient spontanément vers vous, c’est certainement pour vous arnaquer ou vous soutirez quelques dollars. Mieux vaut être prévenu.

Un peu dégoutés par cette expérience, nous rentrons tout de même heureux de cette première soirée haute en couleur et en saveurs locales. Le séjour au pays de la salsa ne fait que commencer. 

Lire l’article:

Les petites arnaques à la cubaines

 

Allez curieux, fonce, ton cuba libre se réchauffe !

 

La suite de nos aventures cubaines
à découvrir prochainement sur Détour Local

Ne manque pas ça…

 

Le quartier de Dragones, le quartier chinois de La Havane
↪ Le quartier de Dragones, le quartier chinois de La Havane à Cuba

Rue grandiose du Havana Vieja
↪ Rue grandiose du Havana Vieja et de ses maquinas, vieux bolides américains des années ’50

Notre vieille voisine matinale à côté de notre casa particular
↪ Notre vieille voisine matinale à côté de notre casa particular

Notre quartier dans le centre-ville de la Havane 
↪ Aperçu de notre quartier dans le centre-ville de la Havane à Cuba 

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