L’homme moyen qui porte fièrement la moustache, la touche en moyenne 760 fois par jour.
Elle possède mille et un surnoms: on l’appelle parfois la stache, la glorieuse, l’illustre, la charmeuse, la blonde ou la moussemousse.
En anglais, on parle plutôt de Cookie Duster, Mouth Brow, Flavor Saver ou la Soup Strainer.
L’an dernier, lors de mon passage à Québec, j’ai remarqué que beaucoup d’hommes se laissaient pousser la moustache. Moustaquette de racaille, grosse carpette qui leur mangent les lèvres, elles étaient soit fines et bien rasées ou en grosses barbes délaissées. J’en voyais littéralement à chaque coin de rue. Avec la mode hipsters, les moustaches apparaissent de plus en plus partout. Sur des T-shirt à l’effigie d’une personnalité connue ou simplement tatouées sur son index, j’en rêvais même la nuit. Mais pourquoi cet engouement si soudain pour la stache? Intriguée par ce surplus capillaire, j’ai effectué ma petite recherche. Il se trouve qu’au mois de novembre, beaucoup d’hommes (surtout dans les pays anglophones) participent à l’évènement Movember.
Tout d’abord, l’expression est un savant mélange du mot moustache et november. Donc chaque année, pendant le mois de novembre, dans plusieurs pays du monde et plus particulièrement au Canada et en Australie, des hommes se laissent pousser la moustache pour attirer l’attention sur les maladies masculines comme le cancer de la prostate ou celui des testicules. Ces moustachus du mois prennent généralement (ou pas) l’initiative de lever des fonds pour la recherche en organisant toutes sortes d’activités. Que ce soit en faisant des petits déjeuners au boulot, en brassant une bière spéciale pour l’occasion ou en donnant quelques dollars à chaque vente provenant d’un site web conçu pour l’évènement, tous les moyens sont bons pour soutenir l’initiative.
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